Collège Lamartine Houilles

Résidence artistique territoriale « Portraits à la lettre », les 3E font le bilan…

Résidence artistique territoriale « Portraits à la lettre »,
Les 3E font le bilan…

 

Naomie :

1) Les ateliers d’écriture en classe : que vous a-t-on demandé d’écrire ? Qui avez-vous rencontré ? Comment cette rencontre s’est-elle passée ? Avez-vous commencé un travail de mise en voix ?

Durant les ateliers d’écriture en classe, on nous a demandé d’écrire des « je me souviens ». Nous avons également créé des scènes parlant des dernières paroles d’un mourant. Nous avons dû inventer l’épitaphe qu’on aimerait avoir le jour de notre mort et des questions à poser si des personnes d’une autre génération pouvaient nous répondre. Sur un tableau, nous avons écrit d’un côté ce qu’on faisait avant et de l’autre ce qu’on fait maintenant. Nous avons rencontré deux femmes âgées. Je les ai trouvées extrêmement sympathiques. On leur a posé les questions qu’on avait écrites l’atelier d’avant. J’ai beaucoup aimé ce jour-là car j’ai trouvé très intéressant de pouvoir échanger avec des personnes qui ont vécu des choses hors du commun. C’est bizarre de se dire que des personnes encore vivantes ont vraiment vécu la guerre car jusqu’à présent, même si l’on en a beaucoup parlé en cours, je n’avais pas vraiment réalisé que c’était il n’y a pas si longtemps que ça. Les anecdotes qu’elles nous ont racontées m’ont semblé presque surréalistes. J’ai été impressionnée par leur courage étant petites. Chaque réponse qu’elles nous donnaient me paraissait très importante, comme si elles nous confiaient un secret. Leur enfance était totalement différente des nôtres. D’un côté, on pourrait dire qu’elles avaient beaucoup moins de liberté que nous car leurs parents étaient plus sévères au niveau de leurs sorties et fréquentations, mais d’un autre, j’avais l’impression qu’elles étaient aussi plus libres que nous. Quand j’entendais à quels genres de jeux elles jouaient et où elles sortaient, je me disais que mes parents ne me laisseraient jamais faire les mêmes choses car ils seraient trop inquiets. Certains de leurs récits m’ont fait rêver, comme la fois où une des femmes âgées a raconté qu’elle jouait avec ses amis dans une maison en ruine, mais d’autres m’ont rendu triste. Je me suis aussi rendu compte que les femmes étaient encore très limitées au niveau du travail. On se dit que « la vieille époque » n’est pas si lointaine que ça. Ce sont des acteurs et metteurs en scène qui sont à chaque fois venus nous apprendre le monde du théâtre, Elodie et Jean. Avec Elodie, on avait commencé au CDI à faire une forme théâtrale. Nous avons dû inventer un rythme, des déplacements et utiliser nos « je me souviens » qui ont été faits avec Jean. Nous avons aussi mis en place les scènes des dernières paroles d’un mourant avec Jean.

2) Les 3 journées en immersion au théâtre (le mardi 15 avril (journée fédératrice), puis les lundi 6 et le mardi 7 mai) : Avec qui avez-vous travaillé ? Avez-vous fait des exercices, des échauffements ? Comment le metteur en scène s’y est-il pris (textes déjà prêts ? Improvisation ? Écriture au plateau ?) Racontez chaque journée en quelques lignes. Dites ce que vous avez ressenti pendant ce travail, ce que vous avez aimé, moins aimé, ce que cela vous a apporté, ce que vous avez peut-être appris de vous-mêmes, des autres, etc.

Le mardi 15 avril matin, j’ai fait des exercices d’entraînement au théâtre comme toutes les classes des collèges avec Jean-Paul. Ensuite, pendant tout le long de la création d’une forme théâtrale, j’ai été avec Elodie avec le groupe 1[sauf le premier jour, où on a travaillé avec Hélène]. Avec elle, on a fait des échauffements en formant des groupes : le groupe du « demain », où j’étais. Le groupe de « hier » et le groupe de « aujourd’hui ». Chaque groupe a dû trouver un signe pour représenter son thème et chaque élève a dû trouver une phrase qui le représenterait. Moi j’ai choisi : « Demain, il n’y aura plus la faim dans le monde ». Dans un autre exercice, le groupe choisi devait se rassembler et la personne la plus à l’extrémité devait inventer une chorégraphie puis pointer une direction et la personne la plus à l’extrémité de cette direction devait prendre le relais. Quand nous sommes allés sur le grand plateau, nous avons dû faire des improvisations de différentes situations. Avec le metteur en scène, nous avons fait de l’écriture au plateau, c’est à dire que nous écrivions notre forme au fur et à mesure qu’on avançait, que les idées venaient.

Le lundi 6 et le mardi 7 avril, nous avons vraiment commencé à mettre notre projet en place. Durant, ces jours j’ai eu peur que nous ne soyons pas prêts à temps car ayant déjà fait du théâtre, je savais que pour créer une pièce, il fallait au moins une demi-année pour bien pouvoir s’imprégner du rôle, le connaître et le jouer à la perfection. J’ai été surprise d’apprendre ce qu’était une forme théâtrale et soulagée car ça avait l’air de prendre moins de temps à confectionner. J’ai aussi eu peur que le rendu ne soit pas bon car certains membres du groupe n’avaient une attitude exemplaire… Au final, la forme a pu se faire et j’étais contente de la répéter avec tout le monde. J’ai bien aimé écouter l’interview de la femme âgée qui travaillait avec nous. J’ai aimé la position « clan » même si elle faisait mal aux genoux au bout d’un certain temps.

3) La restitution (racontez la dernière phase du travail) : répétition générale, filage et représentation Quelles émotions avez-vous vécues ? Êtes-vous fière du travail accompli ? Qu’avez-vous pensé du travail des autres ?)

Pendant les répétitions, la metteuse en scène a fait les finalisations comme régler la musique, l’interview, les éclairages. Jusqu’au bout, j’ai cru qu’on n’aurait pas assez de temps pour tout finir. Je n’étais pas du tout stressée juste avant le spectacle mais une fois montée sur scène. Heureusement c’était une sensation familière et elle ne m’a pas dérangée pour faire le spectacle. Malgré le comportement de certains, j’étais sûre que pour la vraie représentation du spectacle, ils allaient se réveiller et donner le meilleur d’eux-mêmes donc je ne m’étais pas inquiétée de ce côté-là. Je suis plutôt fière du travail que j’ai accompli avec tout le monde car ce n’était pas donné d’avance. Je n’ai pas vu de vidéo de notre spectacle mais je pense qu’on s’en était plutôt bien sorti d’après mon impression durant celui-ci et après quand d’autres personnes m’ont communiqué leur ressenti. Malgré le fait qu’on m’a plusieurs fois confié qu’ils n’avaient pas compris le sens de cette pièce, je dois avouer que je n’avais pas vraiment compris mais en même temps, je comprenais. Comme le texte que je devais apprendre, « je comprends mais en même temps, je ne comprends absolument pas » ! J’ai également beaucoup apprécié les pièces des autres qui étaient très différents les unes des autres. S’il y a une chose dont je me souviendrais toujours, c’est quand une personne âgée du groupe 2 cria dans la salle : « J comme Jolie, je rêvais d’être jolie. Ma sœur me traitait de grosse patate ! » C’est un passage très court mais il m’a fait énormément rire. Quand on est sur scène, c’est comme si on était dans un autre monde. On est les seuls éclairés et la salle est plongée dans l’obscurité de sorte qu’on ne peut rien voir. On fait ce qu’on a à faire en pensant à chaque fois à la suite et en se demandant si on ne va pas se rater. Puis, quand c’est fini, on a l’impression que ça n’a duré que quelques secondes.

Marwa :

Pour le projet Résidence nous avons eu le droit à six séances (de deux heures chacune) d’ateliers d’écriture en classe. La première séance était avec Jean. Il nous a posé des questions auxquelles on devait répondre sur une feuille. C’était des questions du genre: « Quel est ton plus grand rêve?», «As-tu un animal de compagnie?», «Quel est ton plus gros chagrin?»… Ensuite quatre personnes de notre classe ont joué des enfants des années 80. On devait leur poser des questions sur comment était la vie avant. Pendant la deuxième séance, nous étions avec Elodie. Avec elle nous avons fait des exercices de mise en voix pour apprendre à parler fort. Durant la deuxième heure nous avons écrit des questions pour des personnes âgées que nous allions interviewer. Alors durant la troisième séance nous avons posé des questions à deux femmes âgées. On leur demandait « Comment était la vie avant? », « Avez-vous un regret ? », « Avez été amoureuse? », « Est ce que ça fait mal la première fois ? »… Avec cette séance j’ai vraiment réalisé que la vie avant n’était pas du tout la même qu’aujourd’hui. Elle était beaucoup plus dure et les parents et les maîtres d’école plus stricts. A la quatrième séance nous avons encore fait des exercices avec Élodie. A la cinquième séance on a créé des épitaphes avec Jean puis on les a joués. Et enfin pendant la dernière séance nous avons commencé à créer une forme théâtrale pour la restitution. Ces séances nous ont permis de nous préparer au spectacle.

Le mardi 15 avril nous avons eu une journée fédératrice au théâtre de Sartrouville. C’est à dire que nous avons fait des exercices avec les personnes âgées. Tout d’abord nous avons fait des exercices tous ensemble (collège Lamartine, Paulhan et Romain Rolland). Puis nous avons été divisés en trois groupes. Avec mon groupe nous avons surtout fait des improvisations par petits groupes. J’ai beaucoup aimé improviser cela m’a permis de me dévoiler! Ensuite le lundi 6 et le mardi 7 mai nous avons commencé à faire la restitution pour le 20 mai. Notre metteuse en scène était Élodie, on ne l’avait pas eu lors de la restitution, on a donc eu quatre heures en moins. De plus notre groupe n’était pas très sage, il y avait tout le temps du bruit, on devait tout le temps recommencer et Élodie devait tout le temps crier ! Mais sinon il y avait une bonne ambiance. Avec Élodie on faisait une écriture au plateau, on a tout créé au plateau. Bien sûr elle ne l’a pas fait tout seule, on l’aidait à créer cette restitution. On choisissait des musiques pour nous accompagner, des « je me souviens » (qu’on a écrits en classe) des chorégraphies… Ensuite mardi à seize heures nous avons montré notre forme théâtrale aux autres groupes et nous avons regardé celles des autres. Ce travail m’a permis de vaincre ma timidité, d’apprendre à projeter ma voix, d’apprendre à jouer un rôle, à me faire aimer le travail d’équipe et à comprendre ce que les comédiens vivent. J’ai appris qu’en fait, ça ne sert à rien d’être timide ! Il faut toujours assumer pleinement ce qu’on fait !

Le lundi 20 mai nous sommes allés au théâtre à quinze heures pour la répétition, le filage et la représentation. Pendant la répétition j’étais en panique car même la metteuse en scène ne se rappelait plus trop de la forme théâtrale. Et notre groupe recommençait à faire n’importe quoi. Donc je me disais: « bon là c’est bon on va tout rater, ça va être une catastrophe ! » Après on a fait le filage, c’était déjà mieux que la répétition mais j’étais toujours en panique. De plus les autres groupes avaient parfaitement réussi leurs formes. Au final, tout s’est vraiment bien passé, j’ai été vraiment fière de mon groupe, de notre travail, de mon travail et du travail des autres. On a vraiment bien été applaudis ! J’ai beaucoup aimé le travail des autres, tout le monde avaient vraiment assumé pleinement son rôle.

Si ce projet était à refaire, je le referais sans hésitation j’ai vraiment beaucoup aimé! C’était drôle, amusant, intéressant, ça nous a aidés à nous dévoiler, à mieux nous connaître et à nous faire ressentir de fortes émotions. Merci beaucoup madame Friha de nous avoir permis de faire un aussi bon projet théâtre. Je m’en souviendrai toute ma vie. C’est un très bon souvenir que je raconterai à mes enfants. Merci du fond du cœur !

Axelle :

1)Lors des ateliers d’écritures en classe, des artistes sont venus et nous avons fait tout un travail sur les différences entre les adolescents de l’époque de nos grands-parents et des adolescents de maintenant. Puis on nous a demandé d’écrire des questions que l’on souhaiterait poser à des personnes âgées qui interviendraient en classe plus tard dans l’année. Nous avons donc rencontré deux femmes d’une soixantaine d’années à qui nous avons pu poser une question chacun à tour de rôle. Cet échange a d’ailleurs été enregistré et utilisé plus tard par certains groupes pour la représentation. 

J’ai personnellement trouvé cette rencontre vraiment très intéressante et très instructive notamment lorsqu’elles nous parlaient de ce qu’elles ont vécu durant la guerre ou lorsqu’elles nous expliquaient comment étaient leurs relations familiales à leur époque. C’était très enrichissant de l’entendre par des personnes ayant vécu à cette époque car même si j’avais déjà une petite idée de comment cela se passait, leurs jeunesses, cette rencontre m’a permis d’approfondir un sujet qui pour moi, était plutôt vague. Après cette rencontre, lors des derniers ateliers d’écritures en classe, nous avons commencé un travail de mise en voix d’abord avec des textes que nous avons produits lors de la séance puis à l’aide des madeleines de Proust et des « Je me souviens… ». Lors de ces séances, nous avons mis en rythme les textes et avons ainsi créé une petite saynète, chacun ayant une phrase à dire.

2) Lors des trois journées en immersion au théâtre, j’ai travaillé dans le groupe numéro 2 ayant Jean-Paul Rouvrais comme artiste attitré.


Le mardi 15 avril, la journée fédératrice était donc la première journée au théâtre. Nous avons commencé par un échauffement général avec l’ensemble des groupes. Lorsque nous sommes arrivés les autres classes des deux autres collèges étaient déjà arrivées et faisaient déjà un exercice, des artistes nous ont donc invités à les rejoindre et nous avons donc fait notre premier exercice qui consistait seulement à marcher partout sur le plateau et faire la statue avec un certains nombres de personnes que l’on nous indiquait. Ensuite nous avons participé à un deuxième exercice en commun avec les autres groupes qui lui, consistait à interpréter des émissions demandées comme par exemple la colère et la tristesse tout en marchant et en regardant devant soi sur la diagonale du plateau.
J’ai trouvé le premier exercice plutôt ludique mais en revanche le deuxième était beaucoup plus compliqué pour moi, mais le fait de pouvoir passer à plusieurs m’a aidée et rassurée.


Après les échauffements en commun, nous avons été séparés en trois groupes.
Nous avons alors refait l’exercice de la diagonale mais cette fois j’étais plus à l’aise même si il fallait passer seule car nous étions en plus petit nombre c’était donc plus simple pour moi. Toute la journée a été remplie de petits exercices en tout genre qui, pour la plupart, étaient ludiques, même si je ne me suis jamais proposée pour faire un exercice en petit groupe. L’un des exercices, où il fallait mimer des mots en groupe m’a d’ailleurs beaucoup plu.


Le lundi 6 mai, nous avons directement été divisés en groupe. Nous nous sommes échauffés avec pratiquement les mêmes exercices (principalement des exercices d’improvisation) que lors de la journée fédératrice,
bien sûr lors de cette journée j’ai tout fait pour ne pas me faire remarquer n’ayant pas envie de participer à des exercices se déroulant à seulement cinq ou six personnes devant tout le reste du groupe. J’ai quand même été choisie pour y participer et à mon grand étonnement cela c’est plutôt bien passé contrairement à ce que je m’imaginais. Nous avons ensuite commencé à élaborer notre partie du spectacle. Jean Paul nous a d’abord fait lire tous les textes afin d’en sélectionner puis nous a laissés donner des idées de mise en scène. À la fin de la journée nous avions déjà énormément avancé. J’ai trouvé que lors de cette journée j’avais pris un peu plus de confiance en moi, de plus je trouvais qu’il y avait plutôt une bonne ambiance dans notre groupe ce qui était forcément favorable à la prise de confiance.

Le mardi 7 mai, qui était donc la dernière journée passée au théâtre hormis la demi-journée de la représentation. Nous avons donc commencé par un petit exercice d’échauffement puis nous nous sommes mis à répéter la totalité de ce que nous avions fait la journée précédente puis nous y avons rajouté un final. Nous avons donc passé le reste de la journée ainsi que le début de l’après-midi à répéter afin d’être prêts pour le filage de 15h. Ces répétitions se sont très bien passées mais cela ne m’a pas empêché d’être inquiète pour montrer notre partie de spectacle aux autres groupes surtout qu’on nous avait prévenus plus tôt dans la journée que nous serions les premiers à commencer. Malgré mon inquiétude notre représentation devant les autres c’est plutôt bien passée (même si nous avons oublié quelques petits détails mais rien de gênant pour le déroulement de notre spectacle). À la fin de cette journée j’étais plutôt rassurée de voir que notre groupe était déjà prêt et que je me sentais quand même plus à l’aise que lors de la journée fédératrice.

3)

Le jour de la restitution j’ai été très étonnée de ne pas être particulièrement stressée lors du filage et de la répétition générale même si j’avais tout de même l’inquiétude de ne pas me souvenir de mon texte. J’ai d’ailleurs trouvé que ces dernières répétitions sont passées extrêmement vite. Ce n’est finalement que lorsque j’ai vu la salle se remplir que j’ai commencé à me sentir très angoissée à l’idée d’oublier mon texte ou de me tromper. Même en voyant que cela s’était bien passé pour le premier groupe je n’arrivais pas à réellement à me détendre. Mais une fois sur scène je n’ai plus vraiment réfléchi à comment cela allait se passer, je me suis donc calmée relativement facilement. La représentation s’est finalement très bien passée et une fois ma place retrouvée je me suis sentie extrêmement légère. J’ai donc été très fière de moi car j’ai énormément pris sur moi et des autres parce que j’ai trouvé cette représentation bien réussie. 

Mathis :

Durant les ateliers d’écriture en classe, on nous demandait notamment de faire un travail sur les  » je me souviens « . Ces phrases ont été utiles afin de mettre en place une partie de la représentation théâtrale. Suite à cela nous avons rencontré 2 seniors au CDI. Ils ont pu répondre à toutes nos questions concernant leur jeunesse pendant 2 heures. J’ai trouvé la différence entre nos générations intéressante.

Puis, les séances suivantes nous avons commencé un travail de mise en voix avec deux comédiens du théâtre de Sartrouville. Malheureusement, le travail effectué en classe n’était pas inclus dans la représentation finale.

Durant la journée d’immersion au théâtre j’ai travaillé avec Jean-Paul Rouvrais. Notre travail consistait à faire des activités avec la voix telles que lire des textes, improviser des disputes, mimer des mots ou des phrases, ou bien encore improviser une histoire. Cela nous a permis de travailler notre improvisation et de nous rendre à l’aise avec le fait de parler devant un public. Le premier jour j’appréhendais un peu, puis finalement j’ai dû me lancer et puis j’ai été à l’aise le reste du temps.

Les deux jours de création et de répétition de la forme théâtrale, nous avons travaillé avec des textes ou des phrases déjà écrites, et nous avons utilisé des idées de Jean-Paul afin de créer notre spectacle. J’ai beaucoup aimé ces deux journées, même si c’était assez long puisque lorsque l’on ne parlait pas, on restait assis sur notre chaise.

Le jour de la restitution, j’étais stressé. La répétition générale et le filage se sont plutôt bien passés. J’avais une boule au ventre avant de venir sur scène, mais finalement tout s’est déroulé comme prévu. On était plutôt content d’avoir réussi la représentation finale.

Dans l’ensemble j’ai trouvé que la pièce était pas mal. Ce n’est pas du travail de professionnel, mais j’ai quand même trouvé ça bien pour des collégiens.

Auriane :

Lors des ateliers d’écritures qui se sont déroulées au collège du 18 mars au 8 avril, nous avons rencontré Élodie et Jean, des metteurs en scène.

Pendant la première séance, Jean nous a demandé d’écrire sur un papier, une liste de choses que l’on préférait dans la vie, des personnes à qui on tenait, de nos rêves réalisables ainsi que les plus insensés.

Nous avons aussi dû écrire des mots qui nous évoquaient l’adolescence que nous vivons aujourd’hui et d’autres qui nous évoquaient l’adolescence qu’avaient vécue nos grands-parents. Lors d’une séance avec Élodie, nous avons écrit des questions que l’on aurait voulu poser à des personnes âgées. Et dès la deuxième heure nous avons pu poser ces questions directement à deux personnes âgées qui s’étaient déplacée jusqu’ici. Je pense que cette séance a été ma préférée parmi toutes car les personnes âgées nous ont raconté plein d’histoires étonnantes, personnelles et émouvantes qui m’ont beaucoup touchée. 

De mon point de vue cette première approche s’est très bien passée. Les metteurs en scène ont su s’adapter à nos capacités et à nos envies tout en nous faisant travailler. Le mardi 15 avril nous nous sommes rendus au théâtre et nous avons pu, pour la première fois, faire connaissance avec les élèves des deux autres collèges du projet Résidence (Louis Paulhan et Romain Rolland). Nous avons été dispatchés en trois grands groupes.

Mon groupe et moi avons travaillé avec Hélène. Nous avons fait des petits échauffements théâtraux. On devait, par exemple, chacun son tour, dire quelque chose haut et fort puis ensuite dire la même chose en l’associant a un geste ou alors faire le jeu du miroir. Nous avons ensuite divisé notre groupe en trois et avons chacun travailler sur un thème différent : hier, aujourd’hui et demain. Nous devions dire une phrase qui commençait par un de ces trois mots tout en faisant un geste significatif. Enfin, avant d’aller manger nous avons appris des phrases de «Je me souviens». Après la pause nous nous sommes rendus dans la grande salle et nous avons passé l’après-midi à imaginer et mettre en scène des petites improvisations. J’ai vraiment aimée ces exercices car ils permettaient de s’ouvrir un peu plus aux autres.

C’est lundi 6 mai que j’ai réellement commencé à tisser des liens avec d’autres personnes. C’est aussi ce jour-là que nous avons commencé à imaginer et construire notre forme. Nous étions toujours en groupe et la metteuse en scène qui s’occupait du notre était Élodie Ségui. L’après-midi nous sommes allés dans une autre salle et nous continué de le mettre en scène.

Le 7 mai nous avons encore travaillé la forme que nous devions présenter. J’ai trouvé les répétitions très longues car on devait souvent recommencer la forme en entier pour la mémoriser et pour continuer à l’améliorer. Vers la fin de l’après-midi nous avons fait le tout premier filage. J’avais surtout hâte de voir le travail des autres groupes et c’est à ce moment-là que j’ai été déçue de ce qu’on faisait car ce que faisaient les autres était beaucoup mieux car nous, nous avons fait de la dance et les autres du théâtre.  Au moment où l’on devait présenter notre travail, nous étions tout le temps coupés à cause du changement de son/musiques et je pense que ça nous beaucoup déconcentrés.

Le jour de la représentation, dès notre arrivée au théâtre nous nous sommes tous réunis en groupes et avons répété une dernière fois tous seuls. Nous nous sommes ensuite rendus dans la grande salle pour faire une répétition générale. Peu de temps après le public était déjà là. Lors de la représentation nous avons été le premier groupe à passer et je trouve que nous nous sommes très bien débrouillés pas rapport aux répétitions.

Emeline :

En classe nous faisions des écrits autobiographiques comme « quelle est ta plus grosse honte ». Nous avons rencontré Jean Bechetoille et Elodie Segui qui se sont occupés de nous pendant un mois,ils nous ont préparés des petites saynètes que l’on a faites avec notre classe. Elle et lui nous ont appris à nous découvrir et à prendre confiance en nous.

Le mardi 15 avril notre classe était dispersée en plusieurs groupes au théâtre et nous avons appris à connaître quelques élèves de Romain Rolland et Louis Paulhan à Sartrouville. Notre groupe a travaillé avec Jean-Paul notre metteur en scène. Pour nous échauffer nous avons fait plein d’exercices, par exemple le pan-pan : c’est un jeu où nous sommes tous en cercle et avec des pistolets virtuels ; nous devions viser le voisin de gauche et droite. Lorsque le meneur (en général au centre), donne le nom d’une personne, celle-ci se fait tirer dessus par ses voisins. Si elle se baisse, elle a la vie sauve. Si elle est trop lente elle est éliminée du jeu, descendue par ses voisins. Ce jour-là, nous avons juste appris à parler de ce qu’on allait faire les prochains jours.

Le lundi 6 Mai et le Mardi 7 Mai nous avons commencé à choisir nos textes et les apprendre et puis à commencer à les mettre en scène. Jean-Paul nous a appris à parler fort à avoir les bons gestes sur la scène. Jean-Paul improvisait à chaque fois pour les saynètes et il nous apprenait à nous délivrer. J’ai ressenti un changement chez moi parce que avant je n’osais pas faire les activités d’échauffement qui étaient proposées mais dès la deuxième séance je me suis lâchée et fait le vide dans ma tête et au final les échauffements se sont bien passées.

J’ai aimé apprendre à connaître de nouvelles personnes mais ce que j’ai le moins aimé c’est les saynètes que l’on a faites car j’ai trouvé qu’elle n’avait aucun lien entre elles. Pour le filage j’ai aimé le montrer devant les autres élèves. Pour le spectacle en lui-même j’étais tellement stressée que j’ai cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine et au final quand j’ai répété mon texte tout allait déjà mieux. Moi je suis super fière de mon travail je pense même faire du théâtre plus tard. Je suis aussi fière de mes copains qui se sont débrouillés comme des chefs.

Aminata :

Nous avons rencontré jean qui est metteur en scène et cette rencontre s’est très bien passée, nous avons parlé pour pouvoir faire connaissance avec les personnes âges et camarades et nous avons commencé le travail de mise en voix comme par exemple on devait faire des groupes de trois dans ce groupe une personne devait faire semblant que c’était son heure de mourir elle devait nous dire qu’elle avait fait de bien qu’est-ce qu’elle avait fait de mal.

Le mardi 15 avril j’ai commencé avec Jean puis les deux derniers jours le lundi six et le mardi 7 mai j’ai travaillé avec Jean-Paul avec qui nous avons fait des exercices, des échauffements pour nous mettre dans le bain. Il s’y est pris avec des improvisations, nous n’avions pas de texte déjà prêt nous avons commencé par des échauffements puis nous avons commencé notre scène, dans notre pièce de théâtre. Nous avons fait des petits jeux de manière à faire connaissance avec les autres collèges et professeurs et personnes âgées. J’ai la chance de travailler avec des gens très différents, nous avons fait connaissance avec les autres personnes, nous avons fait des échauffements de voix puis nous avons parlé de ce que nous avions fait auparavant avec les metteurs en scène qui étaient venus nous rencontrer au collège. Ensuite nous avons débuté des petites saynètes qu’on devait montrer à nos camarades à la fin de la journée et les deux derniers jours d’immersion au théâtre j’étais avec Jean-Paul on a commencé avec des échauffements de voix puis nous avons fait des petits jeux pour nous mettre dans le bain. Pendant ce travail j’ai ressenti du stress, de l’impatience et de la confiance en soi, oui, parce que je ne me sentais pas de faire une pièce de théâtre devant plusieurs personnes, mais je l’ai fait et j’ai appris à avoir confiance en des personnes que je ne connais pas.

Les répétitions générales se sont bien passées nous avons bien aimé et ça donnait vraiment quelque chose de magnifique. Le filage des représentations au tout début c’était compliqué mais après vu qu’on connaissait la scène par cœur c’était facile, mais devant le public c’était beaucoup plus compliqué à cause du stress, des choses comme ça pendant les répétitions. L’émotion que j’ai eue, c’était la fierté de montrer notre projet aux autres et pas de stress à ce moment-là, et oui je pense qu’on est tous fiers du travail qu’on a accompli ça été long mais on a su le faire et le travail des autres étaient pas mal aussi, mais Le Nôtre était mieux !

Quentin J :

Pendant les ateliers d’écriture en classe nous avons rencontré deux écrivains qui s’appelaient Jean et Elodie. Ces écrivains nous ont demandé de réfléchir à des questions à poser aux personnes âgées, des rythmes (que nous avons d’ailleurs utilisés pendant notre pièce) ou encore des micro-scènes de quelques secondes.

Les 3 journées au théâtre : ces journées se sont très bien passées car elles étaient très intéressantes. Nous avons pu exprimer notre créativité. Durant ces trois jours, nous avons travaillé avec Elodie. Durant la première journée, nous avons fait un échauffement collectif puis les deux autres journées, nous nous sommes échauffés avec seulement les membres de notre groupe. Pour commencer à mettre en œuvre notre pièce, la metteuse en scène nous a fourni des textes déjà préparés. Nous avons ensuite inventé par nous même les mouvements, et Elodie les a améliorés et mis dans l’ordre pour donner vie au spectacle.

La première journée, je l’ai passée avec Jean, car les changements de groupes n’avaient pas été pris en compte. Durant cette journée, nous avons passé la matinée à se présenter de différentes façons, et franchement, j’ai trouvé cela aussi drôle qu’intéressant.

L’après-midi, nous avons commencé à préparer la pièce que le groupe de Jean a présentée. Il nous avait demandé de créer une situation de dispute, et moi et mon groupe avons eu l’idée du banc qui a été retenu pour leur spectacle.

La seconde journée, j’ai changé de groupe et j’ai été envoyé dans celui d’Elodie. La matinée, nous sommes restés dans la grande salle et nous avons réellement commencé à préparer notre spectacle. L’après-midi, nous sommes allés en salle de répétition où nous avons continué notre travail.

La troisième et dernière journée, nous avons accéléré car il ne nous restait plus qu’une journée pour terminer notre représentation. Nous avons avancé, créé et répété pendant toute la journée. A la fin, nous sommes passés sur scène devant tout le monde.

Le jour de la restitution, je me demandais comment on allait faire pour être prêts : notre spectacle était loin d’être fini et on ne le connaissait pas par cœur. J’avais très peur de présenter une pièce pas achevée devant tout le monde. Arriva le moment où on a dû monter sur la scène. J’étais stressé et j’avais peur d’oublier une partie du spectacle, ce qui s’est d’ailleurs produit car pendant mon dialogue avec Marwa j’ai oublié une phrase. Mais elle a réussi à rattraper mon erreur ! Finalement ça n’a été que du plaisir et j’ai suis fier d’avoir joué devant ma famille, mes amis, etc.

Hugo :

Pour nous préparer aux journées en immersion, nous avons commencé à travailler au collège avec Jean et Élodie. Ils nous ont demandés d’écrire plusieurs choses sur nous comme nos activités favorites, nos plats préférés… Ils nous ont aussi demandé de faire des questions et de les poser à deux personnes âgées. Nous avons ainsi pu comparer les réponses des personnes âgées et avec les nôtres. C’était très différent, j’ai surtout été choqué par le manque d’amour car une des deux femmes nous avait dit qu’elle pensait que son père ne l’aimait pas.

Jean nous avait demandé de jouer une scène sur nos derniers souhaits avant de mourir, j’ai bien aimé le fait que deux idées pouvaient être identiques mais jouées différemment. Nous avons même pu en tirer profit personnellement, je pense notamment aux filles lorsqu’elles ont posé la question :  » Est-ce que la première fois ça fait mal ? »

Elodie nous avait quant à elle demander de trouver un rythme et de faire un petit dialogue pour commencer une forme théâtrale. J’ai moins aimé ce travail car je n’aime pas trop les rythmes. En revanche j’ai bien aimé le moment où Élodie nous disait comment se tenir car cela m’a

beaucoup aidé lors de la représentation, ses conseils était très pointés, précis, elle prenait le temps pour chaque personne et j’ai beaucoup aimé ce geste.

Nous sommes ensuite allés au théâtre de Sartrouville le mardi 15 avril, le lundi 6 mai et le mardi 7 mai. C’est là-bas que j’ai rencontré d’autres personnes des collèges Romain Roland et Louis Paulhan.

Le mardi 15 avril, nous avons commencé avec des échauffements au plateau qui étaient drôles, déstressants et ils nous apprenaient beaucoup de choses comme le respect des règles, la concentration et le fait de parler fort. Nous avons ensuite été répartis avec différents metteurs en scène. Je me suis retrouvé avec Jean-Paul et Nicolas que j’ai adorés, je les ai trouvés très compréhensifs et ils savaient comment s’y prendre, ils avaient le mot qu’il fallait pour tout le monde. Nous avons refait les mêmes échauffements mais en plus petit comité. J’ai beaucoup aimé ce moment car les autres collégiens n’étaient pas timides donc je me suis dit : « Lance-toi ! »

C’est donc notamment grâce à eux que j’ai réussi à y aller à fond. Les personnes âgées aussi m’ont aidé car elles non plus, n’étaient pas timides.

Jean-Paul nous a donc proposé des exercices d’improvisations et je les ai adorés ! Lors d’un exercice, il m’a demandé de me lâcher et de crier sur une personne à cause d’une chose. J’ai tout de même été gêné à la fin car crier tout seul devant plusieurs personnes peut être embarrassant mais j’ai réussi à me lâcher complètement.

Le lundi 6 mai, nous avons commencé avec quelques échauffements qui consistaient à croiser une personne et de donner vie au texte que Jean-Paul venait de nous donner. Cet exercice était bien mais ne m’a pas aidé pour la restitution. Il y avait aussi un exercice d’improvisation sur des chaises. J’y ai participé et j’ai été assez fier car Jean-Paul aimait bien les idées de disputes que j’ai eues. J’ai bien aimé aussi car chacun avait ses propres idées.

Nous avons ensuite commencé à faire une forme théâtrale avec des textes déjà écrits mais avec un regard sans doute différent du regard des personnes qui les ont écrit. A la fin de la journée, nous avions terminé notre forme et avions les textes pour la pièce.

Le mardi 7 mai, nous avons répété et finalisé notre spectacle pour pouvoir ensuite le montrer aux autres groupes. J’ai bien aimé le fait de changer quelques petites choses juste avant de le montrer car le groupe a eu de l’autocritique pour pouvoir voir ce qui n’allait pas et le modifier pour l’améliorer. Lorsque j’ai vu les autres spectacles, j’ai remarqué qu’il y avait les mêmes textes par exemple notre groupe avait le même texte que le groupe d’Elodie mais nous les avons joué différemment donc le résultat n’était pas le même. Le théâtre m’a énormément plu notamment grâce aux différences de point de vue. J’aime bien le fait que deux groupes peuvent avoir le même texte mais avec des regards totalement différents. C’est une qualité majeure du théâtre que j’adore.

Le lundi 20 mai, jour de restitution, nous n’avons pas eu de salle au début. Jean-Paul et Nicolas ont donc décidé de répéter seulement les textes. C’est incroyable de voir le nombre de ruses que possèdent les metteurs en scène pour ne pas perdre de temps. J’ai été fasciné par cette capacité qu’ils avaient. Nous avons finalement eu la grande salle à disposition après le groupe de Jean, nous avons donc pu refaire toute notre pièce devant le groupe de Jean et le groupe d’Élodie nous a rejoints peu de temps après. C’était un moment spécial car c’est la première fois que nous allions jouer la pièce en entier sans aucune interruption et sans aide de Jean-Paul et Nicolas. Vient le tour des autres groupes de passer, nous avons donc pu voir le résultat final des trois spectacles. J’ai trouvé que le groupe d’Élodie s’était nettement amélioré donc j’étais très content des trois résultats.

Nous avons eu le droit à une courte pause ce qui a fait beaucoup de bien car cela a permis de rigoler et de décompresser avec ses amis juste avant le spectacle. Je n’avais pas de stress jusqu’au moment de monter sur scène. La première minute fut très longue mais après, ce fut un énorme plaisir de jouer devant ce public. J’ai réussi à mettre les regards des personnes de public de côté pour pouvoir profiter du moment sur scène. Notre pièce s’est déroulée comme prévu. J’ai trouvé que tout le monde s’était investi, même les plus timides. Notre groupe s’entendait très bien, j’ai pu discuter avec des élèves des autres collèges, c’était une expérience riche en rencontres et en acquis.  

Lorsque la pièce fut terminée, beaucoup de personnes m’ont dit qu’ils avaient bien aimé le moment que j’ai fait avec Mathis donc j’ai été assez fier de moi mais aussi de mon binôme.

Nos mères ont dit que le duo fonctionnait bien et que nous parlions assez fort donc j’ai été très content de tous ces compliments. Je souhaite à beaucoup de personnes de vivre cette expérience.

Dounia :

Pour commencer, nous avons rencontré des personnes du théâtre au CDI du collège, lors d’ateliers d’écriture. Pendant ces ateliers, nous avons fait des exercices d’échauffement, nous avons écrit de petites scènes que l’on a ensuite présentées, puis nous avons réfléchi à des questions que l’on devait ensuite poser aux personnes âgées qui venaient nous rendre visite au collège. Avec les seniors, nous avons partagé une heure pendant laquelle on leur a posé des questions et ils nous ont gentiment répondu et partagé leurs réponses et leurs expériences.

Quand on nous a demandé d’écrire de petites saynètes pendant les ateliers d’écriture avec mon groupe, nous avons écrit l’histoire d’une scientifique sur le point de mourir, mais avant de mourir elle nous demande de la remplacer pour trouver le vaccin contre le sida et juste au moment où elle allait nous dire comment faire, elle meurt.

Le mardi 15 avril, nous sommes allés au théâtre de 10h jusqu’à 17h. Quand nous sommes arrivés, nous nous sommes échauffés avec les deux autres collèges (Romain Roland et Louis Paulhan de Sartrouville) sur la grande scène. Après cela, nous nous sommes séparés en trois groupes et dans chaque groupe il y avait des élèves des trois collèges différents. Après ce jour-là, nous avons travaillé aussi le lundi 6 et le mardi 7 mai avec Jean-Paul et à chaque fois avant de commencer à travailler on faisait des petits jeux ou des exercices d’échauffement. On a commencé a réellement créer notre pièce de théâtre le lundi 6 mai, c’est ce jour-là que nous avons tout mis en place. Quand on a préparé notre pièce, il y avait un metteur en scène qui s’appelait Nicolas, il nous a aidés, nous a donné des conseils, etc. Nous n’avons pas vraiment écrit des textes, Jean-Paul nous a proposé des textes qu’il avait déjà préparés et c’était à nous de choisir et au fur et à mesure, il nous a attribué des rôles avec Nicolas. Deux jeunes filles du collège Louis Paulhan avaient déjà des textes à elles et elles les ont utilisés dans la pièce.

Pour finir, il y a eu la journée du lundi 20 mai, durant laquelle nous sommes allés présenter notre pièce au public mais bien avant nous avons eu une répétition générale. Nous sommes allés au théâtre vers 15h30 et comme d’habitude, nous nous sommes retrouvés avec nos groupes et nous avons fait une dernière répétition pour tout se remémorer. Quelques minutes avant la présentation de notre pièce, je n’étais pas très stressée, mais plus on se rapprochait du moment où nous allions passer sur scène plus je stressais mais finalement tout s’est très bien passé, tout le monde connaissait son texte et il n’y a pas eu de problèmes.

Je suis très fière du travail qu’on a fourni et je trouve que les autres groupes ont fait une très bonne représentation, surtout celui de Jean qui était très bien fait et qui donnait envie de le regarder. Celui d’Élodie, c’était plus des chorégraphies et de la danse mais c’était très bien aussi.

Quentin C.

I)    Nous avons en tout je crois 5 séances de 2 heures d’atelier d’écriture le lundi au CDI, durant ces ateliers nous avons fait des petits exercices comme imaginer le message qui sera écrit sur notre tombe ou encore quelles questions on aimerai poser aux personnes âgées et même jouer une courte scène devant toutes la classe par groupe, une personne devait dire trois phrases avant de mourir. Au début des séances je n’étais pas très emballé par le projet mais je me suis quand même investi dans le travail mais au fur et à mesure des séances j’ai vraiment commencé à aimer et à prendre plaisir à faire ces ateliers. Nous avons aussi interrogé des personnes âgées sur leur vie d’adolescent chaque élève de la classe devait leur poser une question. Un magnétoscope enregistrait la conversation.

II)     Lors du premier jour au théâtre, le matin nous avons fait des jeux de groupe avec l’ensemble des collégiens et señor, ensuite nous nous sommes divisés en trois groupe mélangeant tous les collèges qui participait au projet. Je suis tombé dans le groupe de Jean déjà qui était déjà venu lors des ateliers d’écritures. Nous sommes restés dans la Grande salle ou nous avons fait des exercices d’imagination : On devait marcher sur la scène et faire semblant qu’il y avait des serpents sur le sol ou encore qu’il faisait un froid glacial. De plus nous avons aussi fait des exercices de présentation : On devait ce présenté, raconté nos rêves…. Nous avons continué ces exercices jusqu’à la pause déjeuner de 13h (Nous avons aussi une petite pause à 11h15). L’après-midi nous sommes allés dans la petite salle nous avons commencé un nouvel exercice, nous devions choisir un objet ou une chose que l’on devait s’approprier et donner des arguments de pourquoi est ce qu’il était à nous. Pour cet exercice nous nous sommes divisés en trois groupe avec dans chacun des groupe une personne âgée dans chacun des groupes. Notre groupe avait choisi de s’approprier un banc sur lequel était assise une vieille dame. La première journée au théâtre m’a vraiment beaucoup plu, les autres collégiens étaient sympathiques. Les deux autres journées au théâtre de Sartrouville, sont celle où nous avons crée et répété pour la représentation du lundi 20 mai, Jean avait déjà imprimé le texte dans lequel il y avait intégrer plein de phrases ou d’exercices que l’on avait fais auparavant comme l’histoire avec le banc, les phrases faites lors des ateliers théâtre au CDI. C’est là aussi, que l’on a distribué les rôles à chaque personne volontaire. Nous avons beaucoup répété durant ces 2 jours d’immersion au théâtre.

III)      Lors de la représentation juste avant de passer sur scène j’avais une traque inimaginable et je stressé comme par possible mais une fois sur scène tout a disparu. La représentation c’est finalement très bien passé. Je suis content du résultat car au dernier moment Jean nous a demandé d’ajouter une chorégraphie en plus mais tout le groupe s’en est souvenu et la parfaitement réalisé. J’ai adoré faire ce spectacle il m’a vraiment beaucoup plu et c’est incroyable de partir de quelques exercices et de phrases inventées pour en faire un super spectacle.

 Conclusion

Je pense que ce projet a été bénéfique pour moi car je n’étais jamais passé devant autant de personnes auparavant, je pense avoir surmonté ma peur et une expérience comme celle-ci ne ce renouvellera pas de sitôt voire peut-être jamais.

 Hadrien :

Ateliers d’écriture en classe :

Le premier de jour d’écriture en classe nous avons rencontré Jean qui nous a donné plusieurs exercices à faire. Il nous a donné plusieurs questions sur nous auxquelles nous avons dû répondre sur un papier puis des papiers choisi aléatoirement ont été ramassés et lus par des élèves.

Ensuite, des personnages âgés, deux femmes, sont venus et nous avons posé des questions que l’on avait écrites avant. Les questions étaient des questions sur leur adolescence et comment elles faisaient telles ou telle chose a leur époque. La rencontre était intéressante car elle nous montrait une autre époque que l’on ne connaissait pas forcément.

Nous avons également fait des exercices de théâtre. Dans l’un des exercices nous devions parler de la mort, nous avons simulé la mort d’une personne et construit un texte autour, nous avions le choix des dialogues.

Dans le second exercice nous nous sommes mis en cercle et nous devions chacun notre tour faire un bruit puis nous avons refait un tour de cercle ou il fallait rajouter un geste a notre cri.              

 Les journées d’immersion au théâtre :

 Lundi 6 mai : Lorsque nous sommes arrivés, nous étions tous sur le grand plateau et nous avons fait des exercices de plateau. Après cela, nous avons été répartis entre groupes dans différentes salles. Nous étions avec Jean pour faire notre spectacle. La pièce était déjà écrite et nous l’avons jouée directement. De petites modifications de script ont été faites mais dans l’ensemble, la pièce finale était celle de base. Durant toute la journée nous avons joué la pièce et nous nous somme entraînés pour corriger les erreurs. La journée était un peu longue car on faisait plusieurs fois la même chose et on était presque tout le temps debout mais c’était quand même bien.

 Mardi 7 mai : Cette fois nous sommes directement allés avec nos groupes pour améliorer le spectacle. Nous avons joué la pièce de nombreuses fois pour corriger les erreurs.

La restitution :

Lorsque nous sommes arrivés au théâtre nous avons rejoint notre groupe  pour jouer la pièce pour la dernière fois puis chaque groupe a joué devant les autres. Après la pause, le spectacle a commence. On a joué en dernier donc je stressais durant tout le spectacle. Comme nous avions le spectacle des autres juste avant il n’y avait pas de surprise mais c’était quand même bien. Après c’était à nous et je stressais mais une fois sur scène quand on a commence à jouer ça allait. 

Suzie Adam 3E :

1-Les ateliers d’écriture en classe.  

Lors de ces ateliers d’écriture, nous avons travaillé au CDI par petits groupes de trois ou quatre.

Dans un premier temps, nous avons inventé des questions que l’on a posées par la suite à deux Seniors afin de comparer les différentes époques (la leur et la nôtre). Nous avons pu constater des changements, des améliorations… Ce dialogue était très enrichissant.

Ensuite, nous avons continué à travailler par petits groupes : on nous a demandé d’écrire un texte en choisissant une question parmi celles posées aux Seniors et d’imaginer leurs réponses. Lorsque la rédaction du texte fut terminée, nous l’avons appris et récité devant les autres groupes.

Par la suite, nous avons écrit un deuxième texte. Nous devions simuler la mort de quelqu’un et inventer un texte sur les derniers vœux de cette personne. Nous devions, comme le texte précédent, l’apprendre et le jouer devant les autres groupes.

Ces courts textes, nous ont permis de faire des mini scènes afin d’amorcer un travail de mise en voix.

Pour finir, lors de la dernière séance, nous avons créé une saynète à partir de rythmes simples, de « je me souviens », de déplacements et de danse.

Toutes ces séances au CDI ont été dirigées par deux metteurs en scène différents et se sont très bien déroulées. Lorsque nous avions un blocage sur une consigne, ils nous en proposait une autre sur le même thème afin que nous puissions continuer.

2-Les trois journées en immersion au théâtre.

 Première journée au théâtre : mardi 15 avril.

Quand nous sommes arrivés au théâtre, nous avons commencé par un grand échauffement avec les deux autres classes de Sartrouville, qui effectuaient le même projet, et des Seniors. L’échauffement consistait à marcher et quand on entendait un chiffre nous devions nous mettre par groupe avec le bon nombre de personnes. Ensuite, il fallait se mettre en ligne et traverser la scène avec l’expression demandée (ex : éclat de rire, énervé…).

Après l’échauffement, tous les élèves et les Seniors ont été divisés en trois groupes dans trois salles différentes. Lorsque nous étions chacun dans nos groupes, nous avons continué à faire des exercices pour s’échauffer. Au cours de ces exercices, notre metteur en scène, Jean Paul, nous donnait une phrase et nous devions improviser un petit dialogue par deux autour de la phrase donnée. Ce qui était bien dans ces échauffements, c’est que nous n’avions pas le temps de bien formuler notre réponse : il fallait être spontané, et c’est ce qui créait un vrai dialogue, vivant, et non un texte appris par cœur que l’on récite.                           

 Deuxième journée au théâtre : lundi 6 mai.

Contrairement au premier jour, nous nous sommes directement mis par groupes avec notre metteur en scène. Nous avons effectué un court échauffement en faisant la même chose que le premier jour avec les dialogues improvisés. Un autre jeu consistait à se mettre en cercle, un prénom était prononcé, cette personne devait se baisser et ses deux voisins se tiraient dessus en criant « pan ». Quand les échauffements furent terminés, chaque groupe devait commencer à  créer son petit spectacle pour la représentation du 20 mai.

A la fin de la journée, nous avions presque fini notre spectacle, qui devait durer 15 minutes, nous n’avions plus que des petits détails à apporter. 

 Troisième et dernier jour au théâtre : mardi 7 mai.

Tout comme le 6 mai, nous nous sommes directement mis en groupes et nous avons seulement fait un échauffement (celui avec le « pan »), avant de continuer notre pièce. Lorsqu’elle fut achevée et répétée, nous avons fait une mise en commun avec les autres groupes. Les trois groupes avaient chacun une saynète de 15 minutes à présenter : il ne manquait plus que les transitions pour les assembler.

Personnellement, j’ai trouvé que ces trois journées au théâtre ont permis à chacun des groupes de pourvoir présenter quelque chose de différent et c’est ce que j’ai bien aimé : danse, réseaux sociaux, déplacements, textes, utilisation de chaises et de bancs. Cela permet d’avoir un spectacle avec des thèmes, des ambiances totalement différents.

Je trouve que ces ateliers au théâtre ont aidé tout le monde à repousser ses propres limites.

Pour ma part, cela m’a obligée à parler devant beaucoup de personnes que je ne connaissais pas, ce que je n’aurais jamais fait avant.

J’ai juste trouvé dommage que le metteur en scène favorise largement les personnes non-timides. Je pense que le but n’était pas de montrer un spectacle parfait mais de faire participer tout le monde, les plus à l’aise mais également ceux pour lesquels il était plus difficile de s’exprimer en public.

 3- La restitution.

 Tout d’abord, quand nous sommes arrivés au théâtre le lundi 20 mai, chaque groupe a répété seul, puis chaque pièce à été jouée devant les autres groupes pour faire un filage. Ensuite, nous avons retravaillé les transitions et le spectacle avec les trois pièces était prêt !

Lors de la représentation, j’étais un peu stressée de monter sur scène devant autant de personnes. Lorsque l’on est sur scène, ça a l’air impressionnant mais finalement on s’y habitue assez vite, il suffit de ne pas regarder les spectateurs et de fixer un point tout au fond de la salle.

Je suis assez fière du travail que nous avons accompli même si à certains moments, sur scène, nous ne savions plus trop quoi faire. Je n’avais que quelques mots à dire, mais tout le travail en amont (échauffements, petites exercices spontanés) était vraiment intéressant. La posture est un travail à part entière.

Je ne pensais pas que certaines personnes pouvaient être aussi à l’aise sur scène. D’autre au contraire, ne faisaient pas preuve d’autant d’assurance sur scène.

Je trouve que le travail des autres a bien reflété celui qu’ils ont produit lors de ces journées au théâtre : le spectacle était rythmé avec trois scènes différentes, trois univers différents, trois éléments déclencheurs différents (les portables, les chaises, les bancs). Le résultat était plutôt super, peut-être même encore mieux que ce que j’avais imaginé : tout était bien coordonné, chacun prenant son rôle au sérieux. Le mélange des collégiens et des Seniors était intéressant  car cela nous a permis de connaître d’autres personnes , de partager.